- Le Mont Avril 3347m par le Valpelline et le Bivacco Rebondi-Gavazzi

Publié le 29 août 2022 à 13:36

Réalisée le 26-27-28 août 2022

 

Direction le Massif des Alpes Pennines cette fois-ci. Magnifique groupe montagneux regroupant quelques-uns des plus hauts sommets de l'arc alpin tels que les Grands Combins, le Cervin ou encore le Mont Rose. Pays des 4000 et des glaciers situé à cheval entre la Suisse et l'Italie et plus précisément entre le Canton du Valais et la Vallée d'Aoste. C'est par cette dernière que nous pénétrons dans ce massif, via le Valpelline, une des nombreuses vallées quadrillant ces montagnes.

Cependant, pas question pour nous de nous atteler à l'ascension d'un 4000 valdôtain ou valaisan, on se contentera d'une vue sur ces derniers depuis un des 3000 de la région. Initialement, nous ne savions pas vraiment quel sommet nous voulions gravir dans la zone. Nous avions un Bivacco en tête où passer la nuit : le Bivacco Regondi Gavazzi. Nous avions le choix entre deux sommets : le Mont Gelé 3518m ou le Mont Avril 3347m, tout deux marquant la frontière entre la Suisse et l'Italie. C'est la météo qui décidera de notre choix d'ascension.

Et malheureusement, pour atteindre le Bivacco Regondi, c'est la pluie qui nous accompagne. Après une nuit passée à Aoste, nous avions le choix entre partir au Sud, vers le Monte Emilius ou au Nord vers le Valpelline, mais les orages remontant du Sud nous ont invité à partir vers le Nord. Cependant, lors du trajet entre la ville et le haut de la vallée, l'orage nous a suivi et c'est donc sous la pluie battante que nous entamons la montée vers le Bivacco à la mi-journée.

 

Aoste et sa vallée dans l'ombre grandissante de l'orage approchant.

 

Après quelques minutes au départ de la randonnée à attendre que la pluie cesse, nous nous rendons à l'évidence : il va falloir se mouiller ! Le démarrage pour le Bivacco Regondi se situe au fin fond d'une des branches du Valpelline (la plus à l'Ouest). Il faut atteindre le petit Hameau de Glassier, quelques kilomètres après le village d'Ollomont. Situé à 1500m d'altitude, ce n'est pas moins de 1000m de dénivelés qu'il nous faudra gravir sous la pluie !

 

 

 

 

 

On démarre sous le Mélézin mais cela ne nous empêche pas d'être totalement trempés au bout de quelques minutes de marche. On limite d'ailleurs les temps de pause pour éviter de trop se refroidir.

Après 500m de dénivelés, on sort de la forêt pour déboucher sur des alpages. Les premières cimes se dévoilent malgré l'humidité ambiante. Notamment le Mont Gelé et son petit glacier. Dans le même temps, le débit du torrent glaciaire gonfle sous les intempéries.

 

Sur les dernières centaines de mètres conduisant au Bivacco. La pluie s'estompe peu à peu et la nébulosité laisse entrevoir quelques cimes supplémentaires. Tout à gauche on observe le dôme glaciaire du Mont Velan 3727m tandis qu'à l'autre extrémité de la photo, le Mont Gelé 3518m et son glacier se dressent. Au centre, les Grands Combins semblent être pétris dans une ambiance polaire. On remarque également un léger saupoudrage de neige au-delà de 3500m d'altitude.

 

En direction des Grands Combins.

 

 

 

 

 

En direction du Mont Avril 3347m, qui n'a pas eu droit à sa légère dose de neige. Sa forme ressemble étrangement au Pain de Sucre 3208m du Massif d'Escreins dans le Parc Naturel Régional du Queyras.

Une imposante muraille d'arêtes et de pointes acérées nous fait face. Toutes semblent aussi inaccessibles les unes que les autres. Ce chainon est dominé en son centre par le Mont Rion Méridional 3497m.

 

On passe sur les bords du Lac de la Leita avant d'atteindre le Bivacco Regondi. Ce lac sert de réservoir d'eau pour les randonneurs qui passeront la nuit dans le petit baraquement.

 

Une fois au Bivacco, on se retrouve sur un plateau lacustre. Deux lacs entourent notamment le Bivacco : le Lac de la Leita (à gauche) et le Lac de la Baseja (à droite). On perçoit bien l'origine glaciaire du second au vu de sa couleur laiteuse. Au-dessus de ce dernier, on observe la trace laissée par le retrait du glacier du Mont Gelé.

 

Ce bivacco est relativement grand puisqu'il peut accueillir jusqu'à 16 personnes. Il a également été rénové il y a quelques années de cela et possède maintenant des panneaux solaires qui permettent un éclairage à l'intérieur de celui-ci ainsi qu'une prise USB pour recharger les batteries.

Lorsque nous arrivons, personne n'est présent dans le Bivacco. Pourtant des affaires sont entreposées dans un coin, des randonneurs et/ou des alpinistes doivent donc revenir dans la journée pour les récupérer et peut être dormir dans le Bivacco. La taille de ce Bivacco s'explique notamment par sa proximité avec de gros itinéraires notamment le Tour des Grands Combins ou encore l'ascension plutôt courue dans la région qu'est le Mont Gelé.

 

Plus tard, nous serons rejoint par un randonneur en quête d'un endroit au sec puis par le groupe d'alpinistes qui tenta l'ascension du Mont Gelé mais qui échoua au vu de la mauvaise météo. En discutant un peu, les alpinistes italiens nous décrivent l'ascension du Mont Gelé. Le glacier semble crevassé et la forte humidité ne risque pas de s'évaporer d'ici le lendemain rendant l'itinéraire glissant sur glace mais également sur roche. On se décide donc à opter pour le Mont Avril, certes moins élevé, mais également moins exposé. L'itinéraire de montée, comme de descente, étant exclusivement de la randonnée.

En arrivant en milieu d'après midi au Bivacco, nous avons le temps de nous changer et de faire sécher tant bien que mal nos affaires détrempées. Heureusement, le soleil refait de brèves apparitions de temps à autres ce qui permet un séchage plus approfondi et des températures plus clémentes à l'extérieur du Bivacco.

 

Trouée à l'Ouest !

 

Zoom sur le Mont Velan.

 

Côté Mont Gelé, ça reste globalement bouché.

 

Depuis le Bivacco, on domine le torrent glaciaire et les alluvions qui serpentent dans la Comba delle Acque Bianche. Pour atteindre le Bivacco, nous l'avons contournés par la gauche.

 

Surprise en regardant le paysage autour du Bivacco : un groupe de bouquetins conduit pas un vieux mâle flâne non loin de nous. On profite du remplissage de nos gourdes dans le Lac de la Leita pour les approcher et les photographier.

 

Le Bivacco Regondi et le Mont Gelé.

 

Le Bivacco et l'objectif du lendemain, le Mont Avril.

 

Le Lac de la Baseja prend le soleil quelques instants tandis que le Mont Gelé se voit en volcan.

 

Le Bivacco Regondi vu depuis les airs.

 

Encore quelques instants de luminosité avant que la nébulosité ne reprenne le dessus et que les hauts sommets nous cachent définitivement l'astre.

 

Ambiance lugubre sur le Mont Velan.

 

Derniers éclats avant d'aller se coucher.

 

5h50, c'est l'heure de notre réveil. Le sommet du Mont Avril n'est pas tout près et en plus des 1000m de dénivelés qu'il nous faudra gravir pour atteindre sa cime, il est nécessaire, dans un premier temps, d'en dévaler 200 pour rejoindre le sentier menant vers le sommet.

 

 

 

 

 

En attendant que le cappuccino refroidisse, on scrute à l'extérieur la venue des premiers rayons butant sur les montagnes environnantes. Le ciel est clair, pas un seul nuage. Et les Grands Combins attendent patiemment d'être les premiers à bénéficier de la chaleureuse lumière matinale.

La face Ouest des Grands Combins 4314m s'illumine. Totalement située en Suisse, cette montagne, par son altitude, dépasse allègrement les 3000 italo-suisses.

 

Les rayons effleurent tout juste la cime du Mont Avril.

 

Le Mont Velan brille également le mille feux. Sur sa paroi Ouest, l'ombre du Mont Gelé.

 

 

 

 

C'est dans l'ombre que nous partons en direction du Mont Avril. On se dirige dans un premier temps vers le Lac de la Baseja avant de chuter vers les alpages de Thoules. Pas un bruit sur le plateau, les marmottes ne sont pas encore réveillées. Mais un événement soudain va vite nous revigorer.

 

Après seulement quelques minutes de marche, un bruit assourdissant retentit dans le cirque rocheux surplombant le Bivacco. Un bout de la paroi se détache sous nos yeux. Nous sommes fort heureusement protégés par la moraine de l'ancien glacier qui empêche les blocs de plonger vers le plateau où nous nous trouvons. Nous contemplons donc l'œuvre de l'érosion, du dégel ou des deux à la fois.

 

L'éboulement se produit juste derrière le Bivacco Regondi perché sur sa butte.

 

Le calme revient quelques instants plus tard. C'est dans un léger nuage et une odeur de pierre brulée que nous poursuivons notre route vers les alpages.

 

Les quelques marres du plateau offrent de sympathiques reflets lors de notre passage.

 

Le bouquetin contemple lui aussi le Mont Velan.

 

En descendant sur l'alpage, le chemin devient de plus en plus paumatoire. Malgré une trace sur nos applications, les cairns et la sente nous font beaucoup trop descendre vers la Comba delle Acque Bianche alors que nous voulons monter vers l'alpage en amont de la combe. C'est donc à vue que nous nous dirigeons vers l'Alpage de Thoules où nous atterrirons sur le sentier menant au Mont Avril. On atterrit également sur le Tour des Grands Combins.

 

 

Une fois que nous avons mis pied sur le chemin montant en direction du Mont Avril, un dernier intermédiaire doit être atteint : la Fenêtre Durand. Ce col marque la frontière entre l'Italie et la Suisse. A côté du sentier menant au col, le Lago Fenetre reflète les quelques cumulus qui bourgeonnent dans les environs. C'est lors de la descente qu'il révélera son véritable éclat.

 

On arrive à la Fenêtre Durand 2797m. Les bornes du col indiquent la frontière entre la République Italienne et la Confédération Helvétique. Côté Suisse, l'environnement montagnard reste grandiose : des pics à plus de 3000m et d'immenses vallons glaciaires. Le col se trouve à l'extrémité haute de deux vallées : le Valpelline pour l'Italie et le Val de Bagnes pour la Suisse.

 

Au niveau du col, le plus dur reste à faire. Les panneaux n'indiquent pas le Mont Avril mais on devine une sente partir à l'Ouest dans les pentes abruptes de la montagne. 500m de dénivelés nous séparent du sommet. Le chemin serpente dans l'environnement minéral du Mont Avril, l'inclinaison y est par moment importante mais l'effort en vaut la chandelle.

 

Le sentier n'est aucunement escarpé. Cette face du Mont Avril ne comporte aucun danger, il faut seulement se concentrer sur le rythme de marche.

 

Vers 10h45, nous atteignons le cairn sommital du Mont Avril 3347m.

 

La vue au sommet est spectaculaire. Le versant Suisse de la montagne est beaucoup plus abrupt que la face que nous venons de gravir. Elle chute radicalement sur les premiers séracs du Glacier du Mont Durand qui comble le vallon séparant les montagnes frontalières des Grands Combins.

La nébulosité s'est un peu développée sur les montagnes environnantes mais pas de quoi nous cacher la majeure partie du paysage une fois au sommet. D'ailleurs, la partie haute de la Vallée d'Ollomont (côté italien) est réputée pour être très ensoleillée. En cherchant quelques renseignements sur l'origine de la toponymie de ce mont, on constate que ''Avril'' serait un dérivé du latin ''Apricus'' qui signifie ''lieu ensoleillé''. Il se trouve qu'au moment où nous atteignons le sommet du Mont Avril, nous sommes quasiment l'une des seules montagnes à ne pas être embêtée par les nuages.

 

Le cirque glaciaire du Mont Durand entre le Mont Avril et les Grands Combins.

 

Le Glacier du Mont Durand et le Glacier du Croissant (chutant de la cime des Grands Combins).

 

Un bout de glacier suspendu et le Barrage de Mauvoisin. Ce barrage constitue le point de départ de l'itinéraire valaisan menant au sommet du Mont Avril.

 

Quelques sommets des Alpes Pennines suisses : La Ruinette, le Mont Blanc de Cheilon, la Pointe d'Otemma, la Dent Blanche, le Petit Mont Collon. A droite on observe le Glacier d'Otemma, au centre gauche le Glacier de la Serpentine.

 

Le Barrage de Mauvoisin surplombé du Pleureur 3703m / La Dent Blanche 4358m.

 

Côté Italien, les sommets se font plus discrets. Le Massif du Grand Paradis reste bien empêtré dans les nuages, seule la Grivola pointe le bout de son nez.

 

Une fois au Mont Avril, l'arête sommitale est large et permet de poursuivre sur une centaine de mètres. On surplombe ainsi le cirque glaciaire alors que le versant italien devient lui aussi de plus en plus abrupt. L'arête se termine par une brèche. On profite de la vue puis c'est un demi tour qui s'effectue jusqu'au cairn du sommet.

 

Seuls quelques plans de Génépi arrivent à se développer à cette altitude. Malheureusement, ils sont déjà fanés. Pas de récolte pour aujourd'hui...

 

Sur le fil de l'arête du Mont Avril.

 

Dernier regard vers la Dent Blanche et les glaciers valaisans avant d'entamer la descente.

 

Au sommet, nous décidons de poursuivre l'aventure dans le Valpelline. En effet, notre objectif de l'après midi sera de relier le Mont Avril à un autre Bivacco présent dans les environs : le Bivacco Rosazza - Savoie, non loin du Mont Velan. C'est une longue traversée dans les alpages du Valpelline qui nous attend avant une courte mais rude montée vers ce second Bivacco.

 

On dévale les 500m de dénivelés en direction de la Fenêtre Durand. L'imposante face Nord du Mont Gelé se dresse de l'autre côté du col.

 

Le petit Lago Fenêtre s'illustre parfaitement dans cet environnement minéral.

 

On retrouve le col et le glacier moribond de Fenêtre coincé sous la face Nord du Mont Gelé.

 

 

 

 

 

La surface du glacier et ses crevasses se confondent avec le pierrier. Souvent, on entend quelques blocs rocheux chuter sur le petit glacier depuis la cime du Mont Gelé.

 

Après la Fenêtre Durand et le Lago Fenetre, on se détache totalement de la Suisse pour retrouver les alpages italiens. La cime du Mont Avril nous guette encore quelques instants avant de se camoufler derrière les autres pics rocheux au fur et à mesure de notre progression.

Ce sentier reliant le Valpelline au Val de Bagnes n'est pas n'importe quel sentier dans les mémoires de cette région transfrontalière. En effet, il s'agit du ''sentier de l'espoir''. Pendant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux italiens - juifs ou opposants politiques au fascisme - ont fuit vers la Suisse par ce col. Ce fut par exemple le cas de Luigi Einaudi qui, à la chute du régime fasciste à partir de 1943 reprit ses activités politiques en Italie et fut, en 1948, élu Président de la République Italienne. Le premier de la toute nouvelle République d'après-guerre. Il est d'ailleurs considéré comme l'un des pères fondateurs de cette République. Au col, une stèle rend hommage à son exil vers la Suisse.

 

''Dans cette Europe où l'on massacre les faibles, uniquement parce qu'ils sont faibles, où la force non seulement prime le droit, mais où elle est le droit lui-même, où le principe du super-Etat, du super-peuple, de la super-race, a pu se former, un seul pays aide les faibles, respecte le droit, admet l'égalité entre ses cantons grands et petits : la Suisse (...). L'Europe devra, en grand, être la Suisse. Cette nouvelle grande Suisse aura une puissance suffisante dans l'Europe pour pouvoir empêcher que des peuples, dans son sein, aspirent à la primauté contre d'autres peuples européens, et elle aura un pouvoir d'attraction suffisant pour que tous les peuples périphériques de l'Europe sentent le besoin d'entrer dans la communauté suisse, c'est-à-dire dans la communauté européenne.'' - Emile Chanoux - La Suisse : Modèle de Fédéralisme - 14 juillet 1947

 

On poursuit donc sur le Sentier de l'Espoir, mais en direction du fond de vallée italien. Cependant, on ne dévale pas l'intégralité du vallon puisqu'au niveau du petit Barrage de By, on reprend l'ascension vers le Bivacco Savoie.

 

On s'éloigne peu à peu du cirque rocheux entourant le Bivacco Regondi. Le Bivacco de ce soir se trouvant sur le versant lui faisant face.

 

 

Après avoir traversé les quelques maisons présentes dans les Alpages de Porchère, on grimpe directement vers le Bivacco via une crête herbeuse. La montée est rude mais rapide.

 

 

On débouche directement devant le Bivacco perché à 2651m d'altitude. Cette fois-ci personne n'occupe les lieux. Nous pouvons choisir tranquillement les deux couchages sur les 14 que contient le cabanon pour y passer la nuit. Ce Bivacco a un avantage considérable : une source aménagée en fontaine coule près de l'entrée. On peut donc aisément se doucher et se ravitailler en eau. Cependant, la source se tarit au fur et à mesure que la nuit arrive. Mais de toute manière, quelques ruisseaux semblent couler dans les environs du Bivacco.

 

Tout propre !

 

Les nuages tentent de franchir l'arête mais s'évanouissent peu à peu une fois dans le Cirque de By.

 

Depuis le Bivacco Savoie, on domine le village d'Ollomont et on aperçoit également la ville d'Aoste sous les pentes du Monte Emilius.

 

Un peu plus à gauche, on fait face au Mont Gelé, au Mont Rion ainsi qu'au Bivacco Regondi que l'on devine à peine sur sa butte herbeuse.

 

Zoom sur le village d'Ollomont.

 

 

 

 

 

On patiente quelques instants à l'intérieur du Bivacco. Le vent souffle par rafales et rafraîchit grandement l'atmosphère dans l'alpage. On scrute par les fenêtres les changements de luminosité avant de sortir et dégainer l'appareil photo.

Le Mont Gelé se fait malmener par les vagues de nuages successives qui tentent de franchir la frontière italo-suisse. Ils n'ont clairement pas choisi l'endroit le plus simple pour passer de l'autre côté.

 

Quelques instants plus tard, la muraille s'embrase par endroit.

 

Puis c'est au tour des nuages de clôturer ce bal des couleurs crépusculaires.

 

Pour la dernière journée du périple, nous ne nous dirigeons pas directement vers le Hameau de Glassier. Nous profitons de notre nuit au Bivacco Savoie pour emprunter le Sentiero Sergio Queirolo qui part du Bivacco en direction du Rifugio Franco Chiarella all'Amianthe. Ainsi, ce sentier effectue un arc en balcons du Cirque de By, traversant alpages et pierriers avant de chuter vers le Hameau de By.

 

Au lever du jour, une nappe de brume clairsemée bouche en partie la vallée.

 

Le Grand Paradis et la Grivola s'illuminent en premier.

 

Puis sur les coups des 7h, nous quittons le Bivacco pour entamer le circuit dans le Cirque de By.

 

Quelques bouts de glaciers sont visibles ici où là mais ce versant est principalement composé d'anciennes moraines glaciaires et de torrents de fonte. On évolue entre 2600 et 2700m d'altitude.

 

 

 

 

 

 

Le pierrier qu'il nous faut traverser. Sur la gauche, l'émissaire du Glacier de By, qui a trop reculé pour que l'on puisse l'apercevoir, même depuis le ciel.

La faune est tout aussi matinale que nous.

 

Dernier clin d'oeil sur les Grands Combins.

 

Une fois dans le creux du Cirque de By, on peut retracer notre itinéraire de la matinée : de la crête herbeuse bloquant les quelques cumulus jusqu'au petit vallon à l'ombre dominé par les Grands Combins à gauche.

 

 

On continue notre descente à travers les alpages jusqu'à atteindre le Hameau de By et le Barrage éponyme. Depuis ce dernier, il ne nous reste plus qu'à plonger vers Glassier pour terminer cette épopée dans le Valpelline.


ITINÉRAIRE DE LA RANDONNÉE : 

 

  • Départ/Arrivée : Hameau de Glassier - km 0
  1. Comba del Acque Blanche - km 3,1
  2. Lago dell'Inclousa - km 4,2
  3. Bivacco Regondi Gavazzi (Nuitée 1) - km 4,9
  4. Lac de la Baseja - km 5,6
  5. Alpage de Thoules - km 7,4
  6. Lago Fenetre - km 9,7
  7. Fenêtre Durand - km 10,1
  8. Le Mont Avril 3347m - km 11,9
  9. Lacs des Thoules - km 16,7
  10. Hameau de Balme de Bal - km 18,2
  11. Barrage de Conca de By - km 19,6
  12. Hameau de Porchère - km 20,7
  13. Bivacco Rosazza Savoie (Nuitée 2) - km 23,5
  14. Sentiero Sergio Queirolo (Cirque de By) - km 24,8
  15. Croisement Rifugio Franco Chiarella - km 26,3
  16. Hameau de By - km 29
Le Mont Avril Trace Gpx
Données géographiques – 77,6 KB

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